L’abattoir d’Alès reprend son activité sous l’autorité des vétérinaires

Suite à des révélations faites sur les conditions d’abattage d’animaux, l’établissement qui avait fermé en mi-octobre a rouvert ses portes. L’association qui est à l’origine de la dénonciation du scandale demeure vigilante.

Plusieurs moutons saignés après avoir repris connaissances, des chevaux anxieux, des bovins mal distraits… Les images de la vidéo réalisée en caméra cachée dans l’abattoir d’Alès (Gard) par l’association de défense contre les animaux L214, avaient offusqué la France entière. Au point de provoquer la fermeture de l’abattoir à titre conservatoire.

Depuis ce mercredi 9 décembre, l’enseigne a repris ses activités près de deux mois après le «scandale». «Un redémarrage partiel de l’activité», a indiqué mercredi le maire de la ville, Max Roustan, d’après un communiqué de la préfecture du Gard. Cette étape d’expérimentation, qui devrait conduire à une réouverture totale dans les prochaines semaines est faites sous le contrôle d’un vétérinaire référent national des abattoirs. Cette étape de test doit, d’après l’annonce de la préfecture permettre «d’évaluer, en fonctionnement, les restructurations réalisées et assurer une activité durable et bonne en matière de respect des règles sanitaires et du bien-être animal».

Bien qu’elle ait été rouverte, la fermeture qui a duré deux mois pèse financièrement. Le maire d’Alès a évalué les pertes à environ 400.000 euros sur France Bleu. L’Etat a aussi demandé un audit économique et financier pour assurer la perpétuité et la bonne gouvernance prochaine de l’abattoir.

La réouverture va premièrement porter sur les bovins, ovins et porcins. La filière d’abattage des chevaux est quant à elle écartée. Un motif de satisfaction seul pour l’association L214 et son porte-parole Sébastien Arsac, questionné par lefigaro.fr: «On s’attendait à cette réouverture rapide parce qu’il y avait une pression très forte. Pour l’instant, les discours sont rassurants mais on a besoin de preuves. C’est pour cela que nous avons adressé aujourd’hui une lettre à la mairie d’Alès, pour avoir une autorisation afin d’aller filmer et de rendre les images publiques. Mais pour nous, la réouverture de l’abattoir est chaotique.»


Marie

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Ne me parlez pas de chocolat, ne me parlez pas de chocolat, ne me parlez pas de... trop tard :'(